"De gueules au senestrochère d'argent mouvant d'une nuée d'azur au flanc dextre et tenant une crosse d'or, senestré d'un dextrochère aussi d'argent mouvant d'une nuée d'azur au flanc senestre et tenant une épée d'argent garnie d'or, à la bordure engrêlée d'argent." (Blason de la Haute-Loire)
Certains connaissent « Le petit Nice », la commune située au carrefour de deux voies romaines auvergnates qui relient Feurs à Ruessium, et Aubépin à Gerbier de Joncs. Cette référence provient de son climat tempéré chaud, sans saisons sèches en été, et à ses hivers plus doux que sur les plateaux voisins. Pour les connaisseurs, ou les adeptes de la classification de
Köppen,
son climat est de type Cfb. Positionnée au confluent de la Loire et de l’Arzon, dont la bourgade tire une partie de son nom, celui-ci provient de vabero, mot gaulois signifiant cours d'eau caché. À moins qu’il ne s’agisse de son origine latine vara, eau courante en français dans le texte. Toujours une histoire d’eau ! Nous visitons les voreysiens,à Vorey dans sa forme courte, ou Vorey-sur-Arzon, la Haute-Loire en Auvergne, région Auvergne-Rhône-Alpes.
Situation.
Construite en 1872, l'église Saint-Symphorien de Vorey-sur-Arzon se substitue à l’ancien édifice de style roman, qui, fait surprenant, ne sera détruit que 20 années plus tard. Elle possède un autel de style roman, une sympathique cuve baptismale ancienne et des retables du XVII° siècle. Afin de lui donner une cure de jouvence, elle est rénovée en 1996.
Trois campanes logent dans son clocher-porche. Les aïeules, réalisées au XV° siècle et en 1578, sont faites sur places, comme cela se pratiquait jusqu’au début XIX° siècle. Toutes deux sont en voie d’inscriptions au patrimoine historique.
La cadette est coulée en 1899, à la fonderie Saint Bernard, rue de Jouvence à Dijon, par Arthur FARNIER. En lisant les inscriptions de sa robe, nous apprenons qu’elle se nomme Marguerite-Clémence-Victorine, est bénite le 15 octobre 1899 par monseigneur Constant Guillois, évêque du Puy en Velay, assisté du curé doyen de Vorey, monsieur l'abbe Fouilly licencié es lettres.
Pour mémoire, Arthur est un ancien élève du saintier de Robécourt Ferdinand FARNIER, son frère. Devenu son associé en 1877, il prend son indépendance fin 1893, et crée sa fonderie à Dijon.
Marguerite-Clémence-Victorine vue mar Monsieur Bernard VÉROTS
Reportage du 10 mai 1998, par la Commère 43
Un remercîment à « la mère partageuse du 43 », également connue sous « LA COMMÈRE 43 », pour son article sur ces cloches, et surtout à monsieur Bernard VÉROTS pour la transmission de ses photos et informations pour la réalisation de cette page.
En allant à Robécourt, à 445 km, passez par Dijon.