"Parti : au premier d'argent au lion de gueules, au chef d'or, au second d'argent à l'arbre de sinople sommé de trois oiseaux de sable."
Bien qu’une première mention écrite, en latin, remonte en l'année 1059, cette commune n’est apparue qu’en 1858. C'est à cette date que s'effectua réunion des 2 villages du bas et du haut. Le premier est lié à l’histoire des propriétaires des châteaux, édifiés au XIIème siècle, de Lutzelbourg et de Rathsamhausen. Le second, d’après des documents du 13ème siècle, est propriété du Monastère Sainte Odile, dépendance de Ste Odile. Il en fait don à la famille Uttenheim zum Ramstein, passe ensuite entre les mains de l’Évêché de Strasbourg, puis est rattaché au bailliage de Schirmeck. Environ 1570 Ottrottois, (Ottrotter dans la langue), nous accueillent au Mont-Sainte-Odile, commune d’Ottrott, dans le Bas-Rhin, en Alsace, en nouvelle région du Grand Est.
Situation.
C’est chétive et aveugle que nait, vers 662, le premier enfant d’Etichon (ou Adalric), duc d’Alsace sous Dagobert II. Selon la tradition, la future patronne des Alsaciens aurait recouvré la vue le jour de son baptême par le moine irlandais Erhard de Ratisbonne, évêque d'Ardagh, à l’âge de 12 ans, devenant ainsi Odile « fille de lumière ». Vers 680, son père, lui fit construire un monastère au sommet du massif qui porte désormais son nom. L'Abbaye de Hohenbourg du Mont-Sainte-Odile connait un essor exceptionnel jusqu’au XII° siècle, est incendiée et réparée une dizaine de fois entre 1115 et 1546. Lors de la Révolution, elle est vendue comme bien national, racheté vers 1796 par le chanoine François Louis Rumpler, puis en 1853, l’évêque de Strasbourg, l'acquière et fait appel aux religieuses de la Congrégation des Sœurs franciscaines de la Miséricorde de Reinacker pour administrer le lieu, l'Église basilique Notre-Dame De L’Assomption.
Cinq cloches sont réalisées en 1924 par le fondeur Causard, de Colmar, pour un poids de 9.340 kg, dont la deuxième plus grosse du Bas-Rhin, ainsi qu’un carillon de 25 campanes.
« Une petite et dernière cloche de volée se trouve aux combles, déplacée de son emplacement d’origine, celle-ci ne sert plus » écrit mon ami Mehdi. Il s’agit d’une petite cloche coulée par Georges FARNIER et son équipe en 1931, d’un poids de 21 kg. Pour quel motif, cette petite dernière a-t-elle été reléguée, alors qu’elle est postérieure à ses 5 ainées ?
Une petite cloche de 21 kg coulée en 1931 par Georges FARNIER
Encore un sincère remerciement à mon ami Mehdi, de Cloches Comtoises, pour l’accès à ses photos et vidéo, donnant ainsi naissance à cette page. Profitez en pour faire un tour sur son site, il vous fera découvrir la deuxième plus grosse cloche du Bas-Rhin.
En allant à Robécourt, 198 km à l’Ouest, passaez par St Die, Taon-les-Vosges et Contrex.