"Taillé: au 1er d’azur à la chapelle du lieu d’argent [chapelle des Bures], au 2e de sinople à deux mirabelles d’or, tigées de tenné et feuillées de sinople; à la barre d’argent chargée d’une branche de buis de sinople, brochant sur la partition."
C’est en 709, qu’apparait pour la 1ère fois dans les archives, « Buxarias », dont les Buxereens sont les spécialistes des ouvrages en buis, qu’il s’agisse d'ustensiles de cuisines, utilisés dans les caves, ou plus ludiques, de jouets. Au cours des siècles, la localité deviendra Buscerias, Buxaères et enfin Buxières au XVI° siècle. Afin d’éviter la confusion avec la trentaine d’autres communes portant le même nom, le XX° siècle lui accolera « sous-les-côtes ». Nous sommes dans une commune de 275 Buxereens composée des trois villages de Buxerulles, Woinville, et Buxières-sous-les-Côtes, dans la Meuse, en Lorraine, région Grand-Est depuis 2016.
Situation.
Pour remplacer l’ancien édifice, devenu trop petit pour accueillir les fidèles de la commune, l’architecte de Vaucouleurs réalise le projet de la nouvelle église Saint-Georges de Buxières en 1843. Quinze années sont encore nécessaires pour la pose de la première cloche en 1858, deux autres campanes les rejoindront peu après, pour un baptême célébré qu'en 1890. Comme beaucoup de leurs consœurs de la région, elles seront « déposées » en 1917 pour être « recyclées » en armes de guerres par l’occupant. Dans les années 1920, le campanile retrouve la voix grâce à Marie-Louise et Edmond Favre de Marseille. Afin d’honorer la mémoire de leur fils Hippolyte, un aviateur tombé à Buxières en 1917, ils offrent une cloche qui sera bénite en janvier 1921.
Pour que le clocher retrouve son timbre d’antan, 3 nouvelles Dames de Bronze sont commandées à Georges FARNIER en 1923. Le 27 juillet 1927, l’évêque de Verdun, Mgr Ginisty, assisté de l’abbé Pierrot, les bénissent. Elles se nomment Marie-Léonie-Georgette, Hippolyte-Marie-Edmée et Mathilde-Raymonde, leurs poids respectifs sont : 1.674 kg, 1.169 et 819 kg pour des diamètres de : 1.400, 1.245 et 1.110 mm. Elles chantent respectivement en Do#, Ré# et Fa.
Cloches de Georges FARNIER de 1923, pour l'église de Buxières-sous-les-Côtes
Un sincère remerciement à Christine HION pour les différentes informations, documents, articles de presse et photos. À lire impérativement : « Depuis le "carillonnage" fracassant de la Saint Nicolas jusqu’au Conseil d’État à Paris.
En allant à Robécourt, à 101 km au Sud, passez par Domrémy.