"D'azur à la croix tréflée d'or."
La première inscription de ce lieu émane d’un document de 1186, puis, en 1272, on trouve trace d’une maison de l’Ordre du Temple qui pourrait être à l’origine de cette commune. À une maison forte du comté de Bourgogne, édifiée en 1472, succède un château sur le bord de la falaise dominant le village. En 1819, l’exploitation d’un gisement houiller permet la découverte du gisement de sel gemme, les deuxièmes de France, qui assurent la prospérité à la commune pendant plus d’un siècle. Nous sommes à Gouhenans, la Haute-Saône en Franche-Comté, région Bourgogne-Franche-Comté.
Situation.
Érigée en 1680, l'église Saint-Étienne de Gouhenans est remaniée au XIX° siècle. Par ces travaux, elle possède donc les styles roman et gothique. On y découvre également de sympathiques statues des XVème et XVIème siècles.
Deux vosgiennes logent dans le clocher-porche de l’église.
En 1824, Joseph BAILLY, fondeur de Morizécourt de 1809 à 1836, coule Nicolas-Anne-Françoise d’un poids de 695 kg pour 1.055 mm de diamètre. Elle donne le Fa3.
Georges FARNIER, le saintier de Robécourt, réalise la 2nde : Charlotte-Albertine. Elle est baptisée par le chanoine SAUNIER, curé-archiprêtre de Vesoul, assisté par l'Abbé Lucien BÉLOT, le curé de Gouhenans. Elle remplace celle fondue en 1696 par L-B ROSIER, car « détériorée par un long usage au service du bon Dieu, j'ai dû être refondue en 1920 », peut-on lire sur sa robe.
Fondeur Année Nom des cloches Poids Diamètre Note Joseph BAILLY 1824 • Nicolas-Anne-Françoise 695 kg 1.055 mm Fa3 Georges FARNIER 1920 • Charlotte-Albertine 479 kg 928 mm Lab3
Pour les découvrir en mouvement, dans leur élément, regardez sa vidéo de « Cloches Haut-Saônoises » à qui j’adresse mes sincères remerciements. Découvrez-en plus sur cette commune grâce au site de LA HAUTE-SAÔNE.com.
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