"Parti au 1) de gueules à la bande accompagnée en chef d’une quintefeuille et en pointe d’une croisette tréflée au pied fiché, le tout d’argent ; au 2) d’argent à l’arbre arraché de sinople et aux bêches du champ passées en sautoir brochant sur le fût, au chef de gueules chargé d’une fasce ondée aussi d’argent".
Soignots et Soignotes sont les 447 habitants (en 2009) de Charentenay, ou plus exactement de Soing-Cubry-Charentenay, une commune de Haute-Saône, en Franche-Comté, région Bourgogne-Franche-Comté depuis 2016.
Situation
Le rapprochement de ces trois noms sous entend, qu’à l’origine, il s’agissait de plusieurs villages. En effet, nous pouvons lire sur WP :
« Soing faisait partie de la seigneurie de Fouvent suzerain des comtes de Bourgogne. En 1256, Soing passa au sire de Vergy, puis en 1302, au sire de Rupt.
Cubry-lès-Soing dépendait des comtes de Bourgogne.
Charentenay est mentionné en 1242. Les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem y étaient installés. »
Innovation depuis la fête inter-villages de 1992, plus besoin de se rendre à la capitale pour y découvrir le symbole de la ville lumière. En effet, une
tour Eiffel siège en bonne place dans la zone de loisirs de cette municipalité. Même si elle n’est qu’au vingtième de la taille de sa grande sœur.
Lors de la reconstruction des bâtiments, suite à la guerre de Dix Ans (1634-1644), et afin de pallier de nouvelles destructions d’édifices religieux, le clocher à dôme à l’impériale, emprunté à l’architecture florentine, est adoptée en Franche-Comté. Sa forme originale en fait le symbole de l’architecture religieuse comtoise.
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul fut reconstruite en 1738. Sur la pierre de fondation, à la base sud du clocher, nous pouvons y lire l'inscription suivante : " Cette église a été bâtie en l'an 1738, priez pour tous les bienfaiteurs et trépassés. Amen". À découvrir, entre autres, les vitraux du peintre-verrier Champigneulle, de l'école de Metz.
D’après nos archives, deux cloches Farnier ont été livrées à Charentenay. La première, d’un poids de 17 Kg, fut livrée, en 1883, à un particulier. Celle que nous découvrons se trouve dans l’une des trois églises aux clochers à « l’impériale ».
En 1875, Ferdinand FARNIER livra sa nouvelle fille répondant au nom Marie-Anne. Il s’agit d’une cloche de 935 mm de diamètre, d’un poids de 468 Kg et donnant un Sol #.
Détail du cerveau de Marie-Anne, St Pierre et sa clef, Marie-Anne, Signature de Ferdinand FARNIER
Un sincère remerciement à Joël MENNERET pour la communication d'informations et de ses photos. Prenez également un moment pour vous promenez sur son site fort enrichissant.
À 80 km au nord se trouve Robécourt. N'hésitez pas à nous rendre visite.