"D’azur semé de billettes d’or au castor assis du même brochant sur le tout."
Située sur une voie romaine, dont une dizaine de mètres sont encore visibles et sur laquelle Jules César serait passé à cheval, l’emplacement de cette localité remonte à la nuit des temps. Connue sous Boriis en 1134, Boyres en 1179, Bures en 1233, Buire en 1247, Bueyres en 1255 puis Buyres en 1349, ces termes proviennent du germanique bûr désignant l’habitation isolée, principalement des castors proliférant jadis le long du ruisseau des Mercureaux, rappelés sur son écu. Ont suivi : Behure en 1354, Beures en 1447, Beure en 1492, Beurue en 1629. Nous sommes dans une charmante commune d’environ 1370 âmes, à Beure, dans le Doubs, en Région Bourgogne-Franche-Comté.
Situation.
Bâtie en 1715, l’église Saint Hippolyte de Beure est coiffée d’un dôme comtois s’élevant à environ 25 mètres. Parmi ses trésors, figurent une statue de saint Vernier en bois polychrome, ainsi qu’un superbe orgue issu de la cathédrale Saint-Jean de Besançon.
Trois campanes veillent sur les villageois. La benjamine, également la plus imposante est née à Annecy-le-Vieux, coulée par PACCARD en 1988, ses 1.125 kg chantent en Ré3. La plus ancienne vient de Morteau, fondue par François-Joseph BOURNEZ.
Plus haut, sous la charpente, la cadette Berthe-Marie est née en 1904 à Robécourt. C’est une œuvre signée Ferdinand FARNIER, d’un poids de 330 kg pour un diamètre de 828 mm, elle donne le La3.
Berthe-Marie de 1904, 330 kg et d'un diamètre de 828 mm, elle chante en La3
Un sincère remerciement à Medhi pour ses découvertes, plus d’information sur son blog, vous pouvez également les ouïr.
En allant à Robécourt, à 135 km au Nord, passez donc voire Vesoul.