"Coupé, au premier d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, issant de la partition et brochant sur le tout, au second recoupé émanché de gueules et d'argent » (Blason du Jura).
Une des ressources de cette commune, dont les premières références remontent à 1263, est la viticulture, une activité qui s’est échelonnée du XIIIe au XXe siècle. Les connaisseurs ont reconnu un charmant village d’environ 250 âmes, Rainans, dans le du Jura, en Franche-Comté, région Bourgogne-Franche-Comté depuis 2016. Situation.
Une "légende" raconte qu'afin d’abriter une partie de la couronne d’épine du Christ ramenée de sa croisade, Pierre de Binans, seigneur de Rainans, fait construire une chapelle pour l’abriter. Lors de la Révolution, l’édifice est mis en vente en 1793, les habitants l’acquièrent pour 15.000 francs. L’église Saint Antoine est érigée à la place de l’ancienne chapelle en 1850, conservant toujours le précieux fragment de la Sainte Couronne, qui aurait disparu au milieu du XXème siècle. Grâce à un financement de Guy François Hubert de Toytot et de son épouse, née Wilhemine Françoise Delphine Broch d'Hôtelans, sur des plans et la direction de l’architecte de Dole, Constant Jacquemart, le clocher est réalisé par Roger Gabriel de Toytot en 1866.
Une pluie de dragée a vraisemblablement déferlée à Rainans le 22 juillet 1900, date du baptême de la « petite » Adélaïde Augusta, d’un poids de 613,5 kg, d’un diamètre de 1.019 mm et donnant le Sol. Il s’agit d’une réalisation de Ferdinand FARNIER, de Robécourt, et de son équipe, pour un coût de 440 Francs (≈ 1.680 €).
Un sincère remerciement à Valentin ROGEREL, auteur des différentes photos, pour m’avoir fait découvrir cette grand-tante, et permis de créer cette page. Ne manquez surtout pas sa fiche d’information, réalisée sur cette cloche, l’église et son clocher.
Pour Robécourt ? c'est à 157 km au Nord, passez donc !