"D'or à la nef équipée et habillée de sable posée sur une champagne ondée d'azur chargée de deux fasces ondées d'argent, au chef de gueules chargé d'un alérion aussi d'argent"
En Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, région Grand-Est depuis 2016, à 13 km de Nancy, se résident 7.600 Portois, de Port. Étonnant, me direz-vous en ce lieu fort éloigné de la mer. C’était sans compter sur sa situation sur la Meurthe, et l’activité fluviale déjà importante à l'époque gallo-romaine, d’où son nom : Port. Plus tard, suite à la construction d’une église, on y accola le patronyme de l'évêque de Myre (en Turquie) Saint-Nicolas.
Situation.
La
basilique
qui nous concerne, Saint-Nicolas de Port, fut construite suite au vœu du duc René II, en janvier 1477, lors la bataille de Nancy. Il devenait urgent de trouver un abri plus spacieux, pouvant accueillir les nombreux pèlerins venus se recueillir sur la relique de Saint Nicolas: sa « dextre bénissante », ramenée vers 1090 de Bari, par le Lorrain Charles Aubert, dit de Varangéville.
Comme beaucoup de ville dans cette région, elle subit de sévères
bombardements
en 1940, mais connu bien pire ; elle fut entièrement saccagée et brûlée par les Suédois le 5 novembre 1635.
Aujourd’hui, avec ses 18 cloches actives, dont 12 peuvent sonner à la volée, la basilique peut s’enorgueillir de posséder l'un des plus grands ensembles de sonneries de cloches de France.
Quatre d’entre elles sont d’Honoré PERRIN-MARTIN, de 1853, une autre en 1856, Jules ROBERT en fondit quatre autres de 1896. Le bourdon de Ch. MARTIN (de Nancy) fut créé en 1897 et la fonderie PACCARD coula les 6 dernières en 2000.
Avec le concours de la Paroisse Saint Nicolas en Loraine, une mine d'information sur ce superbe édifice.
En allant à Robécourt, à 90 km, passez par Malzéville et Villers-lès-Nancy.