"De gueules au senestrochère d’argent mouvant d’une nuée d’azur au flanc dextre et tenant une crosse d’or, senestré d’un dextrochère aussi d’argent mouvant d’une nuée d’azur au flanc senestre et tenant une épée d’argent garnie d’or, à la bordure engrêlée d’argent." (Blason de la Haute-Loire)
À une altitude de 451 mètre, traversé par la Rivière L’Allier et proche du parc naturel régional Livradois-Forez, vous êtes bien au centre de la France, chez les 276 Azératois et Azératoises. Nommée Azorag vers 1011, puis Azeracus, devenant Azerac en 1256, ou encore Aseracum en 1397, puis, en 1397, Aserat, enfin, depuis 1401, il s’agit d’Azérat, la Haute-Loire en Auvergne, maintenant région Auvergne-Rhône-Alpes.
Situation.
Ancienne dépendance de la Chaise-Dieu, la chapelle romane fortifiée, qui date du XI° siècle, acquiet une renommée dès le XII° siècle. Ne comptant qu’une nef de trois travées précédant la croisée d’un transept et l’abside à cinq pans, elle est agrandie au XIV-XV° siècle en l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste d’Azérat. À cette époque, le clocher est doté de son étage, vraisemblablement une des œuvres des moines de la Chaise-Dieu.
La Victoire est baptisée le 18 août 1929 par Monseigneur Norbert Rousseau, l’Évêque du Puy, assisté par l’Abbé de la paroisse, Jean-Baptiste Fouillit. Sa carte d’identité lui octroi 600 kg, mais les archives du saintier de Robécourt, Georges FARNIER, le père de cette campane, indiquent 589 kg, un diamètre de 1.015 mm et Fa# comme timbre.
Carte postale immortalisant le Baptême de La Victoire
En allant à Robécourt, à 488 km, passez par Dijon.