"D’argent à la fasce de gueules accompagnée de trois fleurs de lys d'azur."
Ce terrain défriché pour le rendre cultivable, si l’on s’en tient à son étymologie, avait, autrefois et dans le département, une commune jumelle, dont seule la ferme de Saint-André subsisterait. Il apparait pour la 1ère fois en 1303, dans des archives rédigées en allemand, mais dès le néolithique aurait été occupé ; de plus, des vestiges gallo-romains et mérovingiens ont été mis au jour. En 1303, nous sommes à Die Kilchen ze Schert qui se transforme en Eschiers, en 1533, est nommé, de 1619 à 1627, Essars/Exars, et enfin, en 1793, devient Essert, dans le Territoire de Belfort en Franche-Comté, région Bourgogne-Franche-Comté.
Situation.
L’édifice religieux de 1303, qui aurait été rénové ou reconstruit au XVI° siècle, est incendié par l’armée de Henri de La Tour d’Auvergne, Turenne pour les intimes, en 1674. L’église Saint Léger d’Essert est réédifiée, sur ces cendres, au milieu du XVIII° siècle. Son cœur est achevé en 1798, son maître-autel provient de la cathédrale de Belfort, en 1790, et ses superbes boiseries, de l’ancien couvent des Capucins.
Trois dames de bronze logent dans les clocher de 1753. La plus jeune est réalisée en 1933 par Louis Bollée de Saint-Jean-de-Braye, en association avec Armand BLANCHET, fondeur à Bagnolet en Île-de-France.
Les deux premières sont Roberticurtiennes, coulées par Ferdinand, Arthur et Georges FARNIER. Pauline-Adèle, signée FARNIER FRÈRES, est une commande de 1892 à Ferdinand et Arthur, la livraison est effectuée en 1893.
En 1923, Georges FARNIER, qui a repris la fonderie de son père Ferdinand en 1919, livre la petite Marguerite-Maure-Suzanne. Ses 462 kg donnent le La3.
Fondeur Fondeur Nom des cloches Poids Diamètre Note Louis Bollée & Armand BLANCHET 1933 • Thérèse-Alphonsine 1.195 kg 1.270 mm Réb3 FARNIER-FRÈRES 1893 • Pauline-Adèle 834 kg 1.098 mm Fa#3 Georges FARNIER 1923 • Marguerite-Maure-Suzanne 462 kg 912 mm La3
Robin Gotti et les cloches de l'église d'Essert
Les cloches FARNIER de l'église d'Essert
Un sincère remerciement à Robin Gotti et à ses « Cloches Haut-Saônoises » pour cette vidéo et ses images, ainsi qu’à « Notre Patrimoine Horloger ». N’hésitez pas à cliquer sur les liens.
En allant à Robécourt, à 133 km, passez par Saint-Loup-sur-Semouse.