"Parti d'or à la tour de gueules ajourée et ouverte du champ, et de gueules à la cruche Bacchus d'or au visage de carnation ; au chef d'azur à deux abeilles d'or, à la plaine ondée d'azur."
Jouissant d’une situation géographique aux confins des trois puissances que sont la Lorraine, les Trois-Évêchés et la Champagne, cette commune a bénéficiée du XIV° siècle jusqu’à la révolution, d'importantes franchises fiscales. Nous la connaissons, depuis 961 sous Radherei-curtis, Rureicurtis en 984, elle devient en 962 Rhasherei-cortis, puis Raherei-curtis en 1049, et Waheri-curtis en 1106. Son nom est changé en 1125 pour Raherei-villa, devenant en 1382 Rarcourt, se transformant pour Rarrecourt en 1394, puis en 1501 : Rarecourt, Rarecuria en 1580, devient Rarecour en 1656, et Larecour en 1700 et enfin Larecourt en1707. Nous sommes bien chez les 215 Rarécourtois et Rarécourtoises, à Rarécourt dans la Meuse, la Lorraine en région Grand Est.
Situation.
Le 20 avril 1776, la première pierre de l’église Saint-Amant de Rarécourt est bénie. Les travaux ont débutés fin 1774 à l’emplacement de l’ancien lieu de culte menaçant ruine. Ces travaux, réclamés par le curé Nicolas LATAYE depuis 1745, sont réceptionnés en juillet 1778. Cette copie de l’église éponyme de Verdun est financée par la vente du « quart en réserve de sa forêt, couvrant 295 arpents et 71 perches de bois taillis, soit environ 150 hectares », représentant une somme totale de 59.500 livres. Le maître autel et son retable, du début du XVIII° siècle, proviennent de l’ancienne abbaye de Beaulieu.
Trois campanes logent dans le clocher à l’accès plutôt périlleux. Trois signatures différentes mais un même saintier : Gustave FARNIER.
La plus petite et plus ancienne cloche pèse 950 kg, est bénite en 1864 par Mr COUDRY curé de Rarécourt. Elle porte comme signature : FARNIER Fondeur à Mont-devant-Dun.
La seconde, d’un poids de 1.250 kg, fondue en 1887, est signée FARNIER- BULTEAUX. Rappelons que suite à son mariage, le 20 janvier 1864 avec Caroline BULTEAUX, Gustave adopte la coutume des saintiers et juxtapose le nom de son épouse au sien. Professionnellement, il devient FARNIER-BULTEAUX.
Gabrielle-Claire-Marguerite, de 1.850 kg, est bénite le 28 mai 1899 par l’évêque de Verdun, Mgr Jean-Pierre PAGIS. Elle est également réalisée par Gustave FARNIER, assisté de son fils Charles, auquel il est associé depuis 1895. Elle est donc signée Fonderie J.d'Arc FARNIER-BULTAUT et fils à Mont par Dun (Meuse).
Un sincère remerciement au maire de Rarécourt, et à son personnel, et surtout à Marianne AMORY pour ses photo et écrits forts intéressants sur sa commune.
En allant à Robécourt, à 138 km au sud, passez par Domrémy-la-Pucelle.