"D'or à la bande de gueules chargée de trois fleurs d'edelweiss d'argent boutonnées d'or et accompagnée en chef d'une baratte de gueules et en pointe d'un corps d'alambic de gueules également surmonté de son chapiteau au col de cygne du même vers la dextre et chauffé par un feu d'argent."
C’est dans une bulle de Pascal II, en 1106, qu’apparait pour la 1ère fois le nom de cette commune. Environ 5 siècles plus tard, suites aux destructions du village lors de la guerre de trente (1618-1648), renforcée par l’épidémie de peste sévissant dans toute la Lorraine (1630-1637), il est déplacé d’environ 500 mètres vers l’ouest. Comme toute cette région, le village a également beaucoup souffert durant la Première Guerre mondiale. Nous sommes à Frémeréville-sous-les-Côtes, dans la Meuse, région Lorraine, aujourd’hui Grand-Est.
Situation.
Édifiée en 1701, ou 1750 selon l'abbé Gillant
(1),
l’église Saint-Étienne de Frémeréville-sous-les-Côtes, conserve sa puissante tour-porche romane carrée à trois niveaux en retrais l’un sur l’autre. Appartenant à l’ancienne église primitive fortifiée du XII° siècle, elle est déplacée suite à la reconstruction du village. Des meurtrières sont toujours visibles, ainsi qu’une baie de replie des villageois, en cas d’attaque, située au 1er étage. Fait rarissime, elle possède trois chemins de croix, « l’original peint sur carton et conservé dans le clocher, deux en céramiques réalisés par Anna-Maria et Armand Guillaume »
(2).
Trois Dames de Bronze logent dans la tour-porche. Elles sont bénies le 7 avril 1889 par l'abbé Alphonse Hussenot, archiprêtre de la cathédrale de Verdun, curé de Frémeréville de 1859 à 1863. La plus grosse se prénomme Marie-Anne, fondue au frais de Maurice Arnould, la seconde Félicie-Joseph, offerte par Joseph Varnerot, et la plus petite, Alberte, est payée par les habitants de la paroisse. Originaires de Mont-Devant-Sassey, elles sont coulées en 1889 par Gustave FARNIER (1835-1908), œuvrant sous FARNIER-BULTEAUX depuis son mariage avec Caroline BULTEAUX en 1864. Gustave est l’oncle, et ancien maître d’apprentissage, de Ferdinand FARNIER parti s’installer à Robécourt en 1867.
Les cloches de Gustave FARNIER pour l'église de Frémeréville-sous-les-Côtes
Pour mieux connaître le village et son église, 2 documents à consulter sur Frémeréville-sous-les-Côtes par l'UDAP de la Meuse et Notice sur l'église, par Vincent Lacorde en 2016, visibles à partir du site de la mairie. Un grand remerciement pour leur participation à cette page.
En allant à Robécourt, à 101 km, passez par Commercy et Neufchâteau.