"Écartelé en sautoir: au premier de gueules à l'étoile de huit rais d'or, au deuxième d'or au fer de lance renversé de sable, au troisième d'or au couteau renversé de sable recourbé la pointe à dextre, au quatrième de gueules à la rose d'or."
Est-ce des marécages gaulois, « Bractus ou Bracos », ou d’un propriétaire romain d’une villa, un certain « Brasius », dont cette commune a tiré son nom ? Bien qu’une importante nécropole gallo-romaine y ait été découverte, les premières mentions écrites ne datent que du XII° siècle. Un siècle plus tard, elle devient propriété des ducs de Bourgogne. Nous sommes à Brazey-en-Plaine, la Côte d’Or en Bourgogne, région Bourgogne-Franche-Comté depuis 2016.
Situation.
L’ancienne église, édifiée au Moyen-âge, tombe en ruine et devient trop exigüe. Décision est donc prise de construire un nouvel édifice, sur des plans de l’architecte Pierre-Paul Petit. Les travaux débutent en 1835, l'église Saint-Rémy de Brazey-en-Plaine est inaugurée, par l’évêque de Dijon et l’abbé Ménétrier, curé de la commune, le 2 octobre 1839.
Jusqu’en 1936, deux campanes veillent, sur la commune et ses habitants. La plus modeste provient de l’ancienne église, coulée en 1808, elle pèse dans les 300 kg. La seconde est réalisée en 1839, pour le nouvel édifice, son poids est d’environ 2.200 kg et sonne en do dièse.
Pour fêter dignement le centenaire du nouveau lieu de culte, une troisième cloche est commandée au saintier Georges FARNIER. Grâce à une souscription, en 1936, nait Camille-Désirée, d’un poids de 669 kg, pour un diamètre de 1.047 mm et chante en Fa#.
Bénédiction de Camille-Désirée le 10 avril 1936
Un sincère remerciement à la mairie de Brazey-en-Plaine pour les informations fournies, trouvez d’autres informations sur leur site.
En allant à Robécourt, à 157 km, passez par Dijon.