"De gueules à trois bandes courbées d'argent."
Que nous disions Decima (du VIIe au Xe siècle), Duosa curtis (en 1006), Dosia (1120), Doza (1270), Dueze (1316), Duß et Duse (1486), Dieuse (1525), Thus (1558), Dusa (1589), nous parlons bien d’une commune française d’environ 3.614 âmes, en Moselle, région Lorraine, région Grand-Est depuis 2016. Dieuze depuis 1793, exception faite en 1915 et de 1940 à 1944, remplacé par le nom germanisé Duss, connut une certaine prospérité et convoitise, grâce aux
salines
exploitées depuis l’époque gallo-romaine.
Situation.
L’église Sainte Jeanne d’Arc, ou de la garnison, fut construite au XV° siècle. Malheureusement, il nous est impossible de l’admirer, elle fut détruite lors d’un bombardement allié en 1944 ; la ville sera sinistrée à 65% au cours de ce conflit. Pour mémoire, bon nombre de villes et villages des départements avoisinants, subirent le même sort durant les deux guerres mondiales.
En 1922, trois campanes furent commandées à Georges FARNIER. La plus imposante pèsera 3.252 kg, pour 1.735 mm de diamètre et donnant le Si Bémol. La cadette chantera en Mi b, pour un poids de 1.302 kg et 1.290 mm de Ø, et la benjamine répondra en Sol pour une masse de 663 kg et 1.024 mm de Ø.
Bénédiction des cloches de Dieuze, coulées par Geroges FARNIER en 1922
En allant à Robécourt, à 130 km, faites donc un stop à Nancy et à Contrexéville.