"Coupé, en 1 d’or aux trois bandes d’azur et au 2 d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or ; à la fasce ondée d’argent brochant sur la partition." (Blason de l’Aisne)
En 1231, nous la désignons Balolium. Le 30 juin 1918, la commune renomme son agréable bois de 81 ha : « Bois de la Brigade des Marines ». Il s’agit là d’un hommage aux Marines américains engagés dans la bataille, au cours de laquelle ce corps acquiert sa réputation. Nous sommes chez les 140 Belleausiens et Belleausiennes, à Belleau, dans l’Aisne en Picardie région Hauts-de-France.
Situation.
Nous découvrons sur le fronton de l’Église Saint Etienne de Belleau l’inscription : « Cette église détruite durant la Guerre Mondiale a été reconstruite par les vétérans de la XXVIème Division d’Infanterie du Corps Expéditionnaire américain en mémoire de leurs camarades qui sont tombés sur le sol de France en combattant pour la cause commune ». Détruite, comme une partie du village, lors de la bataille du bois de Belleau, du 1er au 26 juin 1918, le Général Edwards sollicite chaque homme de sa division à donner un jour de salaire pour qu’elle soit reconstruite et implantée près du cimetière américain. La première pierre est posée, le 23 décembre 1928, par l'évêque de Soissons ; sa consécration intervient le 10 octobre 1929, soit moins d’une année plus tard. Elle se déroule en présence, entre autres, de Msg MENNECHET, des Généraux Clarence R. EDWARDS, SCHERBURNE, commandant de la délégation du 26ème division, venus des États-Unis, et du Général GOURAUD, Gouverneur Militaire de Paris. À cette issue, les maîtres d’ouvrage donnent la nouvelle réalisation au village de Belleau.
Par quel « miracle » Hélène-Marie-Eugénie est sortie indemne de ces bombardements ?
Elle est fondue et livrée en 1913, sous l’administration du Maire Jean PAILLET, et du curé de la Paroisse, l’Abbé COMBES, par Ferdinand FARNIER de Robécourt, assisté par son fils Georges. Ses marraine et parrain sont Hélène LARCHE et Eugène‐René‐Victor VERET.
Elle chante en Do, pèse 262 kg pour un diamètre de 755 mm.
Hélène‐Marie‐Eugénie de 1913 par Ferdinand FARNIER
Un sincère remerciement à Éric VERHULST, 1er adjoint au maire de Belleau, ainsi qu’à ses collègues, pour la transmission des photos et informations.
Je vous suggère de mieux découvrir cette commune et son histoire par les pages de Picardie 14-18, Église Belleau
et
Saint-Etienne de Belleau,
sans oublier la page fort bien documentée de
Curiosités naturelles et historiques.
À eux aussi, également un grand merci.
Je suis preneur de d'informations sur le fait que cette campane soit sortie indemne. Pour me les transmettre, cliquez jeff@clocherobecourt.com
En allant Robécourt, 248 km, passez par Épernay.