"Taillé : au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or, au second d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules."
On trouve trace de cette commune dès 1095, lors de la grande fête organisée pour translation des reliques de Sainte Hélène par les moines de l'Abbaye d'Hautvillers. Les historiens vous conteront les qualités de son vin, en citant DROGON, le fameux écolâtre de Reims, professeur de droit civil du XIIIème siècle. Ils vous narreront également la révolte des vignerons de mars 1911, scandant, avec leurs collègues de Fédération des Syndicats Viticoles de la Champagne, : « À bas la fraude ! À bas la bibine ! Gare aux fraudeurs ! ». Nous sommes bien chez les Cumariots, à Cumières, dans la Marne en Champagne-Ardennes, région Grand Est.
Situation.
En 1662, la chapelle et le vicaire de Cumières, dépendants du diocèse de Soissons, aspirent à devenir une cure indépendante ; après moult péripéties, ce vœu se réalise en 1697. C’est un « édifice assez minable, pour que, chaque jour, on put craindre, non sans raisons, de se voir enseveli sous ses ruines », peut-on lire à son sujet en 1716. Faute de financement « publiques », l’église Saint Jean-Baptiste de Cumières est rénovée et agrandie grâce à la générosité de quelques citoyens, dont "Mr Claude Poittevin, Maire perpétuel".
Trois campanes logent dans le porche-clocher de l’église. Elles sont réalisées et livrées par Ferdinand FARNIER en 1913, et portent les noms de : cl, cl2 et Françoise-Mélanie-Louise.
Nom des cloches Poids Diamètre Note • La grosse cloche 491 kg 936 mm Sol # • La cloche moyenne 346 kg 833 mm La # • Françoise-Mélanie-Louise 246 kg 742 mm Do
Françoise-Mélanie-Louise de 1913, par Ferdinand FARNIER
Un sincère remerciement à Monsieur Hervé Lemarchand pour les informations et photos. Pour plus d’informations, une visite au site de l’Association Cumières en Champagne.
En allant à Robécourt, à 90 km, passez par Malzéville et Houdemont.