"Écartelé en sautoir : au 1er de sinople au château d’or maçonné de sable, au 2ème de gueules à la hure de sanglier d’or, au 3ème de gueule à la tablette gravée (de Glozel) d’or, au 4ème d’azur à la truite courbée d’argent, miraillée de gueules."
En bâtissant un donjon sur le rocher Saint Vincent, les barbares venus des confins de Belgique permettent le peuplement de ce lieu. Son nom viendrait d’une colonie d’ouvriers forgerons, établis dans la vallée, sa prospérité donne naissance à un gros bourg et à l’établissement d’une importante bourgeoisie. Du fait de son positionnement stratégique, au carrefour des provinces du Bourbonnais, de l’Auvergne et du Forez, il est rapidement acquis par les sires puis les ducs de Bourbons.
À la révolution, cette ancienne commune indépendante abrite le château de Montgilbert et son ancienne église paroissiale. Que nous l’écrivions Cheval Rigon, Chevalrigon, Chevalriogon, Cheval regond, nous sommes toujours à Cheval-Rigon devenu hameau de la municipalité Ferrières-sur-Sichon, dans l’Allier en Auvergne, région Auvergne-Rhône-Alpes.
Situation.
Citée dès 1152, l’église Saint-Désir de Ferrières-sur-Sichon, conserve de cette époque le bas de la tour du clocher, la petite abside sur la droite et le bas-relief d’un calvaire situé au-dessus de la porte principale. Menaçant de ruine, elle est restaurée en 1887, à cette occasion, son clocher, datant de 1776, est surélevé d’un étage. Nous pouvons y découvrir des vitraux de St Vincent-Ferrier, dont le rocher porte le nom, de St Fiacre patron des jardiniers et de Ferrières et St Désir patron de la paroisse.
La chapelle Saint-Mayeul de Cheval-Rigon à Ferrières-sur-Sichon est également édifiée au 12ème siècle. Pour commémorer le passage de cet abbé de Cluny, en 964, un pèlerinage y était effectué annuellement. Aujourd’hui en ruines, l’association, Saint-Mayeul - Cheval-Rigon, s’est donné pour objectif la sauvegarde de cet édifice.
Au moins cinq campanes veillent sur les 530 Farrérauds.
Les 4 premières se trouvent dans l’église Saint-Désir. La plus ancienne et imposante est fondue sur place en 1761 par les fondeurs E. LIBAUT et N. DUBOUIS.
Les 3 autres sont réalisées par Ferdinand et Arthur FARNIER, fondeurs à Robécourt, œuvrant sous FARNIER FRÈRES. Réalisées en 1891, Helene-Jeanne-Henriette-Suzanne-Madeleine, Marthe-Joséphine-Marie-Laurence et Jeanne-Albertine-Félicie-Benoîte sont bénites par M. Faure, le curé-doyen du Mayet-de-Montagne, assisté par le curé-doyen de la paroisse, M. Perrot.
La petite dernière, Jeanne-Marie-Herminie, réalisée et bénites en même temps que ses 3 ainées, revendique : « Je ne suis pas cloche de paroisse », elle va rejoindre Cheval-Rigond.
Lieu Nom des cloches Poids Diamètre Note Église Saint-Désir • Helene-Jeanne-Henriette-Suzanne-Madeleine 766 kg 1.069 mm Fa # Église Saint-Désir • Marthe-Joséphine-Marie-Laurence 557 kg 1.075 mm Sol Église Saint-Désir • Jeanne-Albertine-Félicie-Benoîte 225 kg 962 mm Si Chapelle Saint-Mayeul • Jeanne-Marie-Herminie 112 kg 861 mm Mi
La cloche FARNIER FRÈRES pour la chapelle de Cheval-Rigon bénite en 1891
Découvrez cette municipalité, ainsi que l’église Saint-Désir et ses cloches, sans oublier la chapelle de Cheval-Rigon, à découvrir sur le site de la mairie et celui du club de Randonnées Sportives en Montagne Bourbonnaise.
En allant à Robécourt, à 350 km, passez par Dijon.