"D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef de gueules chargé de trois râteaux démanchés d'or ordonnés 2 et 1." (Blason des Ardennes)
Selon les archives, Wulfaire, l'évêque de Reims, y possède déjà des revenus en 811. Vers 840, cette terre est remise à l’un de ses successeurs, l'évêque Hincmar, par Lothaire 1er ; plus tard, en 1590, elle devient une baronnie. Malgré ses prestigieuses « origines », sa situation géographique ne l’épargne des catastrophes et saccages humains. La commune est en partie détruite en février 1653, lors de la bataille de la Fronde des princes, puis durant les guerres de la révolution, ou encore celle de 1870 et de l'occupation allemande, sans omettre, entres autres, les deux conflits mondiaux. De plus, le choléra décime 14% de la population en septembre et octobre 1849, soit 104 personnes. Pour les mêmes mois de 1848 et 1850, seulement 2 décès à déplorer…. Le 1er janvier 2016, elle fusionne avec la commune voisine de Grandpré, dont la nouvelle agglomération en prend le nom, nous sommes, ou plutôt nous étions, à Termes, dans les Ardennes en Champagne Ardennes, région Grand Est.
Situation.
Un édifice Saint-Remi existe dans cette municipalité dès le IX° siècle. Pour remplacer celui qui menace de « tomber en ruine » en 1787, la nouvelle église Saint-Remi de Termes est édifiée sans style particulier, mais possède une façade en pierre de taille de Dom-le-Ménil. Bombardée en 1918, elle est partiellement reconstruite et bénéficie de surélévation, et modification de toiture.
Jusqu’à la réquisition allemande de 1917, trois campanes logent dans le clocher de Termes, mais n’auraient vraisemblablement pas survécu à son bombardement de 1918. Pour lui redonner la voix, elles sont remplacées et baptisées le 18 mars 1928.
La première cloche, installée en 1790, est attribuée « aux FARNIER ». À cette époque, François (1748-1830) et Claude (1753-1840) FARNIER estampillent leurs œuvres « Les FARNIER », lorsque les 2 frères travaillent ensemble.
Pour mémoire, François FARNIER est le 1er fondeur de cloche d’une lignée familiale qui compte 8 générations successives. C’est l’arrière-grand-père de Ferdinand, de Robécourt. Lors de l’association de Ferdinand FARNIER et de son frère Arthur, de 1878 à 1793, ils œuvrent sous : « FARNIER-FRÈRES ».
Dans ce clocher, se trouvait une cloche réalisée par François et Claude Farnier de 1790
En allant à Robécourt, à 182 km, passez par Domrémy-la-Pucelle.