"Coupé ondé, en 1 d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, issant de la partition et brochant sur le tout, et en 2 d'or à la fasce ondée d'azur." (Blason du Doubs)
« 750 hectares de Terres labourables ; 532 ha de bois ; 50 ha hectares de landes ; 180 ha de froment ; 160 ha d'avoine ; 25 ha de pommes de terre… » sont quelques statistiques, datant de 1905, de ce village toujours très agricole aujourd’hui. Dès sa naissance, en 1242, cette commune change rapidement et plusieurs fois de nom. De Gonsans elle se meut en Gonsens en 1249, devint en 1255 Gonçais pour se transformer en Goncens en 1290, et enfin redevenir Gonsans, dans le Doubs en Franche-Comté. Les 560 habitants de cette municipalité sont des Gonsanais ou des Gonsanaises.
Situation.
Dès 1138, une première église est mentionnée en ce lieu. Sur des plans réalisés par Pierre Bassignot, l’église Saint-Maurice de Gonsans est édifiée de 1724 à 1726. Fait surprenant, elle n’est consacrée par l’évêque de Gap, Monseigneur Jouffroy-Gonsans, qu’en 1776. Une des particularités de cet édifice, sont ses façades recouvertes de tavaillons, également connus sous le terme de bardeaux, soit des tuiles de bois.
« Le six janvier (1776) en sonnant le coup d'avertissement pour aller à la sainte messe, la cloche sauta et tomba de sa place. (…) et en tombant elle a cassé deux des colonnes dudit bâtiment que l'on sera indispensablement obligé de refaire ». Pour l'expert, "cette chute a été causée par la violence des personnes en trop grand nombre qui ont voulu sonner trop fort " » peut-on lire dans le dictionnaire des communes Cètre de 1984.
Trois Dames de Bronze logent dans le clocher-porche. Deux sont des œuvres de François-Joseph BOURNEZ de 1881, alors qu’il exerce à Les Fins à Morteau.
La dernière, mais deuxième en taille et en poids, se nomme Marie-Victorine-Renée-Juliette, a été commandée en 1937 à Georges FARNIER fondeur de Robécourt. Elle chante en Fa, pèse 775 kg, pour un diamètre de 1.110 mm.
Les 3 cloches de l'église de Gonsans
"Marie-Victorine-Renée-Juliette" de Georges FARNIER en 1937, 775 kg, diamètre de 1.110 mm, donne un Fa
Encore une page réalisée avec le concours de mon ami Mehdi un « Amoureux de cloches depuis l’âge de 15 ans ». Merci encore, et ne manquez surtout pas une visite de son superbe site Cloches Comtoises, (et d'ailleurs) sans oublier ses superbes vidéos.
Pour Robécourt ? C'est à 141km au Nord.