"De gueules au tau d’or."
"D’or à l’aigle de sable à une seule tête, au vol éployé chargée en cœur d’un écusson de gueules au tau d’or". (Au Moyen Âge, la cité portait les armes des villes d'Empire relevant directement de l'autorité impériale)
Lorsqu’en 51 av. JC, Jules César conquiert la capitale de la nation celtique des Leuques, appartenant à la Gaule Belgique, il reconnait un peuple fier, courageux et belliqueux. À la mort du 1er roi des Francs, elle appartiendra successivement au royaume d’Austrasie, à celui des Carolingiens et puis à la Lotharingie. La destruction de nombreux édifices religieux lors de la révolution met fin à près de 14 siècles d’histoire épiscopale. Vous avez reconnu Toul en Meurthe-et-Moselle, la Lorraine, dans le Grand-Est.
Situation.
Il n’est pas évident de trouver des informations sur l’église Saint-Èvre de Toul, celles collectées sont contradictoires ; voici ce que l’on peut lire dans le parvis. « À la fin du 19e siècle, L’Abbé Briel, curé de Saint-Gengoult, fit construire une chapelle dans le faubourg Saint-Èvre, « pour éviter un long trajet aux paroissiens de ce quartier. » La mort l’empêcha de voir terminée son œuvre qui fut bénie par Monseigneur Turinaz le 20 octobre 1901. Le corps de l’abbé Briel repose dans le cœur devant l’autel ».
Vous ne verrez que des petites cloches FARNIER, de Robécourt, dans l’église Saint-Èvre.
La première, la plus modeste des 4 campanes, Françoise-Claire est née en 1902 des mains de Ferdinand. D’un poids de 66,5 kg pour un diamètre de 480 mm, elle sonne en Sol#. Offerte par les paroissiens en souvenir du fondateur de la chapelle, Adolphe Briel, elle est bénite par le curé de St Gengoult, A. Boulanger.
Les trois autres ont été baptisées le 21 juillet 1935 par l’abbé Rion, curé de St Èvre. Elles portent les noms de Juliette-Émilienne-Marie, Suzanne-Paulette et Thérèse-Yvonne-Jeanne. Leurs poids respectifs sont de 75, 108 et 158 kg pour des diamètres de 510, 570 et 642 mm. Leurs timbres, conçus par Georges FARNIER, fils de Ferdinand, sont : Sol, Fa et Ré#.
4 cloches FARNIER dans un clocher, 1 de Ferdinand et 3 de son fils Georges
Les 2 plus petites, plus haut dans le clocher
Les 2 autres, Suzanne-Paulette et Thérèse-Yvonne-Jeanne, sont en dessous
À moins de 2 km, à la cathédrale de Toul, nous pouvons découvrir, ou redécouvrir, un pan d'histoire sur le
« divorce »
de Jeanne d'Arc en 1428.
Un sincère remerciement à Thibaut Laplace, de la SFP (Société française de Campanologie), pour son remarquable article sur les campanes de la ville, dans
Étude Touloise N°160,
ainsi que pour ses Photos.
En venant à Robécourt, à 70 km, passez par Domrémy-la-Pucelle.