"De gueules, au chef parti : au premier d'azur semé de fleurs de lis d'or et à une bordure componée d'argent et de gueules, au deuxième bandé d'or et d'azur de six pièces et à une bordure de gueules." (Écu de Dijon, en Côte d'Or)
Arthur Xavier Alexis FARNIER (1852-1909) est le second fils du fondeur François Claude Adolphe (1829-1854, décédé du choléra comme une partie de sa famille). En 1874, son frère Ferdinand, nouveau propriétaire de la fonderie de Robécourt, le fait venir pour lui apprendre le métier. Ils s’associent en 1877, après le rachat de la fonderie de cloche ROSIER-MARTIN de Vrécourt (4,5 km) transférée à Robécourt l’année précédente. Dès lors, la fratrie œuvre sous « FARNIER FRÈRES ». Mais le « fort » caractère des deux frères les mènera à une séparation inéluctable fin 1893, bien qu’ils aient à nouveau travaillés par la suite.
Arthur s’installe rue de Jouvence à Dijon, et crée la
Fonderie Saint-Bernard
en 1894. En 1902, il s’associe avec son fils Adolphe, jusqu’en 1906, date à laquelle il cède sa fonderie à son neveu Eugène (1880-1967, fils aîné de Ferdinand). Celui-ci va s’établir, pour peu de temps, de 1906 à 1908, à SARREBOURG, alors annexée par l’Allemagne.
Lors de ses 12 années d’activité en Côte-d’Or, Arthur, avec ou sans ses fils et gendre, s’est sérieusement intéressé au renouvellement des cloches
Corse.
(Généalogie par J. Berthelé 1903) (Généalogie des Fondeurs FARNIER)
Quelques œuvres réalisées par Arthur entre 1894 et 1906. Hélas, nous n’en connaissons pas la destination de livraison.
Différentes cloches coulées à la Fonderie Saint-Bernard, à Dijon par Arthur FARNIER
Signatures Arthur FARNIER ; Fondeur à Dijon (1893/94-1906).
Signatures Arthur & Adolphe FARNIER "FARNIER Père & Fils" Fondeurs à Dijon (1902-1906).
"D'or à la croix engrelée d'azur, au chef du même chargé de trois mûres de cousue de gueules." (Écu de Velars-sur-Ouche, en Côte d'Or)
Adolphe Ferdinand Édouard FARNIER (1877-1976) est, comme ses cousins Eugène et Georges de Robécourt, la 5ème génération de fondeurs de cloches sans aucune interruption. Durant son association avec Arthur, leur raison sociale sera « FARNIER père et fils », puis avec l’arrivée de son beau-frère, Jean-Baptiste Ferdinand MUTIN (1878-1956) : « FARNIER père fils et gendre ».
Lorsque son père cède sa fonderie à son neveu Eugène, il s’installe à Velars-sur-Ouche en 1907, commune de son épouse, et y crée sa fonderie « À notre Dame d’Étang ». Selon une de ses publicités, et malgré la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, il aurait fondu 300 cloches entre 1907 et 1909.
Pour célébrer dignement son mariage le 27 mai 1902, avec Mathilde Charpiot, fille du trésorier de la « fabrique » de Velars, Adolphe, alors fondeur de cloches à Dijon avec son père Arthur, offre une 4ème cloche de la commune :
Mathilde
(Marie Adolphe).
Dans les années 1930, il se reconverti dans la fonte de pièces alu pour les motos TERROT, tout en conservant la fabrication de système d’électrification des cloches, système breveté, qui est repris avec les installations en 1952 par Mr HAUBRY.
Signatures Adolphe FARNIER, Fondeur à Dijon puis à Velars sur Ouche. Cloches à Corpeau (1913) et Cercey
Un sincère remerciement à Élisabeth MARIN, pour les différentes informations, photos et documents transmis. Des informations supplémentaires sur la page de Velars-sur-Ouche, à La Cude, et sa reconvertion en production de carters de motos pour Terrot.
Je suis preneur d'informations sur la destination de ces cloches. Pour me les transmettre, cliquez jeff@clocherobecourt.com.