"Coupé : au 1) d’azur semé de billettes d’or, au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout, au second échiqueté d’argent et de gueules, à la bordure de sinople."
Ce village, né lors de la conquête romaine d’où serait issu son nom, le « guerrier étranger », possède une situation tiraillé entre Lorrains et Comtois, d’où les sources de multiples conflits guerriers entre ces peuples. Alors que le 22 juillet 1808 le conseil municipal émet un avis défavorable, c’est un décret impérial du 13 février 1809 qui rattache définitivement Aillevillers à Lyaumont. « Néanmoins le budget demeure distinct jusqu’en 1836 ». Nous sommes chez les 1579 Aillevillerois, à Aillevillers-et-Lyaumont dans la Haute-Saône, en Franche-Comté, nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté.
Situation.
L’ancienne église en bois du 12ème siècle, devenue trop petite et surtout trop vétuste, le conseil municipal décide de la reconstruire en 1852. L’Église de la Décollation de Saint Jean Baptiste est terminée le 26 décembre 1856, sauf le clocher, faute de crédit. De passage de façon régulière dans la commune pour se rendre en cure à Plombières Les Bains, Napoléon III attribue une somme de 10.000 Frs pour son achèvement. Une somme de 5.000 Frs suivra.
Quatre Dames de bronze veillent sur les Aillevillerois. Dans une étude réalisée en 1944, par M. P. de Bazelaire, nous pouvons découvrir que, début 1900, « les cloches, devenues particulièrement défectueuses, de nouvelles cloches furent bénies par Msr SALLOT de BROBEQUE » le 1er octobre 1911. Ces campanes sont réalisées par Ferdinand FARNIER en 1911.
Les cloches Poids Diamtre Note • Marie-Bernadette 348 kg 831 mm Si b • Hélène 578 kg 988 mm Sol • Suzanne 817 kg 1.110 mm Fa • Joséphine-Othilie 1.173 kg 1.245 mm Mi b
La bénédiction des cloches de Ferdinand FARNIER, le 1er octobre 1911
Les cloches de Ferdinand FARNIER, de 1911
Pour les découvrir en sons et actions, un passage par la
chaine YouTube
de « Cloches Haut-Saônoises » à qui j’adresse mes sincères remerciements.
Sans oublier
l’histoire
de cette ville, sans oublier les études de M. P. de Bazelaire fort intéressantes.
En allant à Robécourt, à 69 km, passez nous saluer.