"D'azur au vaisseau d'or habillé d'vaisseau accompagné au canton droit du chef d'un soleil non figuré d'or; à la filière d'argent".
Nouméa, principale ville portuaire de Nouvelle-Calédonie, est le chef-lieu de cette collectivité d'outre-mer française au statut spécifique et de la Province Sud, située sur une presqu'île de la côte sud-ouest de la Grande Terre.
Bien que relativement peu peuplée (99.926 habitants en 2014), même en comptabilisant sa banlieue (179.509 habitants), Nouméa est la plus grande ville francophone d'Océanie et même de tout l'océan Pacifique devant Papeete.
Créée en 1854 sous le nom de Port-de-France pour servir de centre administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie, elle prend le nom « Nouméa », d'origine kanak mais à l'étymologie incertaine, le 14 mars 1866. Elle s'est développé avec la colonisation, notamment du fait de la présence du bagne, mais aussi grâce à l'activité minière, dominée par l'extraction du nickel, développée depuis les années 1870 et qui a connu plusieurs « boom » (surtout dans les années 1960 et 2000). Longtemps liée au pouvoir colonial et très européenne, elle est surnommée par les premiers indépendantistes « Nouméa la blanche » dans les années 1980. C'est pourtant une ville où se croisent aujourd'hui toutes sortes de communautés. Si une forte proportion de la population est toujours d'origine européenne, principalement des Calédoniens (ou « Caldoches ») mais aussi des Métropolitains (appelés « zoreils ») qui y vivent définitivement ou qui y résident temporairement (fonctionnaires ou militaires français), il s'y trouve aussi une forte proportion, qui va en augmentant, de Kanaks ainsi que de Polynésiens (Wallisiens et Futuniens avant tout, mais également Tahitiens) et d'Asiatiques (Indonésiens, Vietnamiens, Chinois). C'est donc une ville très métissée mais à culture majoritairement européenne, où le français est très présent. Politiquement, il s'agit d'un bastion de la droite anti-indépendantiste..
Histoire
Une fouille de sauvetage menée en 1993 à la Pointe Magnin a fait ressortir des trous de poteaux, des déchets de cuisine, des couches de cendre et plusieurs tessons de poterie. Ces dernières ont été datées du 1er millénaire, aux alentours de l'an 700.
Si la presqu'île en elle-même n'était pas ou peu peuplée par les Mélanésiens au moment de la création de Port-de-France, les traditions orales des différents clans de l'aire Djubéa-Kaponé rapportent qu'il s'agissait d'une dépendance des tribus alentours (à Païta, à Dumbéa ou au Mont-Dore) peuplée ou bien sporadiquement pour des activités « saisonnières » (pêche…), ou bien de manière permanente dans deux endroits (sur l'île Nou, revendiquée encore aujourd'hui par le clan Betoe....
Après la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France le 24 septembre 1853, la nouvelle administration coloniale cherche un endroit abrité et bénéficiant d'une bonne rade afin d'y créer un poste militaire et d'en faire le chef-lieu de l'île. Ainsi est fondé le 25 juin 1854 Port de France qui se réduit à ses débuts à une simple garnison de militaires concentrés autour du fort Constantine.
La ville va lentement se développer avec l'arrivée de colons, de négociants, mais surtout par la présence de 1864 à 1894 du bagne sur l'île Nou dans la rade du chef-lieu puis dans la presqu'île de Ducos. Pour éviter toute confusion avec Fort-de-France en Martinique, son nom est changé en Nouméa le 2 juin 1866.... (Wikipedia). Histoire de
Nouméa
en 4mn.
La place des cocotiers Le centre ville La cathédrale et le Temple Les casernes Différentes baies
Différents quartiers Le port et les quais L'Île Nou Les panoramas Les Vallées Les Kanak
Le Phare Amédée L'Aquarium (en photos)
visites