Le bagne de Nouvelle-Calédonie est un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, en activité de 1864 à 1924. De nombreux prisonniers français de métropole (environ 21.000) y furent déportés.
Répartis en quatre classes (selon leur condamnation), ces déportés pouvaient espérer être libérés sans pour autant obtenir de retour en métropole.
Histoire (en bref)
Les 250 premiers « ouvriers de la Transportation » arrivent à Port-de-France le 9 mai 1864 à bord de L'Iphigénie. En tout, 75 convois amèneront, entre 1864 et 1897, environ 21 630 immatriculés au bagne, selon les estimations d'Alain Saussol. Il existe alors trois types de « bagnards » ou « chapeaux de paille »... .
À partir de 1872 et jusqu'aux amnisties de 1880, les insurgés de la Commune de Paris furent déportés en Nouvelle-Calédonie au bagne, sur l'île de Nou pour les forçats, sur la presqu'île de Ducos pour les déportés en enceinte fortifiée, ou encore à l'île des Pins pour les déportés simples dont certains seront autorisés à séjourner à Nouméa. On envoya aussi les insurgés de la révolte kabyle de 1871, sur l'île des Pins.
Pendant la révolte de 1878, les déportés seront utilisés par l'administration coloniale dans la répression des kanaks (voir Ataï).
Louise Michel, qui obtint, au cours de sa déportation, un poste d'institutrice à Nouméa, est une des rares à s'être intéressée à la culture kanak et à s'opposer à la répression.... (Wikipedia).
Quelques Déporté célèbres où "remarquables"
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